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- sur l'amour des animaux:
Pussy, traitant de l'amour des chats, par Alexandra Augama (nom d'artiste de Poet).
L'Innocence des animaux par A. Augama.
- sur la souffrance animale:
Élevage traitant des animaux élevés pour la chasse par A. Augama.
Chasse gardée traitant des animaux élevés pour la chasse par A. Augama.
L'albatros moribond sur le thème des oiseaux mazoutés par Fernand Hallais.
Deuil sur la banquise sur le massacre des bébés phoques pour leur fourrure par Fernand Hallais.
Poème de Lamartine sur les hommes carnivores.
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Vous aussi envoyez nous des poèmes qui vous ont touché ou que vous avez écrit et n'hésitez
pas à laisser vos commentaires.
" Il est navrant que la beauté des mots servent à refléter tant de souffrances.... en tout cas bravo a tous les poètes en herbe ou confirmés qui se
sont exprimés et m'ont souvent collé la chair de poule" Gaëlle
Toi, la fidélité incarnée
Toi, l'exemple même de la sagesse
comme j'aime ces matins
où dès le réveil
je sens auprès de moi
ta tendresse bienveillante.
D'un discret miaulement
tu m'avertis de ta présence
et comme tu es bien élevé
tu viens m'offrir tes baisers
puis ta bonne action remerciée
tu te pelotonnes près de moi
et me berces doucement
de ce ronronnement délicat.
Merci, mon félin,
pour ces réveils câlins.
A. Augama
Ils n'ont pas de langage
Ils n'ont pas de parents
Ils n'ont pas de maison
Ils n'ont pas de fêtes entre amis
Ils sont tendresse
Ils sont écoute
Ils sont réconfort
Ils sont amour
A nous d'être dignes
de cet amour
et de protéger
cette innocence
qui ignore si bien le mal.
A. Augama
Je te vois tous les jours
Tu me nourris et me soigne
Moi heureux, je passe mes journées a chanter,
pour cette vie, ce bonheur que tu m'offres.
Un jour tu m'emmènes avec toi,
et me pousses à prendre mon envol.
Je comprends que tu me rends ma liberté.
Dans un élan d'amour,
je reviens vers toi,
te dire merci.
Tu tends vers moi un drôle d'objet,
que je n'ai jamais vu,
et avant d'avoir compris, je gis sur le sol.
Pauvre marionnette entre tes mains d'assassin,
sans pitié pour l'innocent oiseau que je suis.
A. Augama
Un bel oiseau qui confiant
vient se pencher sur le bras qu'on lui tend
tellement habitué à être nourri par cette main,
qu'il est persuadé qu'elle ne lui fera jamais rien.
Mais quand enfin on lui rend sa liberté,
c'est pour le plaisir de le tuer.
Lui ne s'est douté de rien.
Il avait confiance,
une confiance placée en des hommes de peu de foi,
qui ne l'ont élevé que dans un seul but,
celui un jour de stopper son envol
par une balle meurtrière.
Quelle fierté en tirent-ils ?
Quand on arrive à de telles extrémités,
n'est-il pas temps de s'interroger ?
Pourquoi êtes-vous aujourd'hui obligé
de les élever pour pouvoir les chasser ?
Parce que vous les avez tués,
et le pire c'est que vous continuez!!!
Quand donc ouvrirez-vous les yeux ?
A. Augama
Homme sans foi ni loi, garde ta pitié,
si je suis là blessé à attendre la mort,
ce n'est pas toi qui dois me sauver.
Il est trop tard pour avoir des regrets.
Lorsque hier encore la mer était miroir,
mes larges ailes je pouvais admirer.
Aujourd'hui vers ce cimetière noir,
même mes yeux ne peuvent plus regarder.
Que reste-t-il des bateaux du silence
traînant derrière eux une écharpe de soie
que je suivais joyeux et en toute insouciance
n'écoutant des marins que leur noble voix.
Sur une plage grise, je suis venu m'échouer
pour la dernière fois, je contemple les cieux.
La peau me brûle, je ne peux plus voler,
Adieu l'humain je ne serai jamais vieux.
Fernand Hallais
Quelques gouttes de sang sur la neige immaculée,
c'est tout ce qu'il reste d'un phoque encore bébé.
Il est mort ignorant que sa belle fourrure
ne serait qu'éphémère dans la grande nature.
Sa maman pleure tout haut en regardant le ciel,
frappant de ses bras lourds l'empreinte du criminel,
reparti heureux la dépouille sous son bras,
vers d'autres crimes odieux qu'on ne punira pas.
Mon ami l'esquimau qui partageait sa vie,
ne sait plus, ne veut plus apporter son avis.
Il se sent tellement seul sur l'immense banquise,
qu'il voudrait qu'en un jour l'autre monde agonise.
Combien d'innocentes âmes aura-t-on massacrées
pour que la grande dame arbore un air altier
dans un manteau tout blanc sentant encore la mort,
masque d'assassin acheté a prix d'or ?
Fernand Hallais
Les hommes pour apaiser
leur faim
N'ont pas assez des fruits que Dieu met sous leur main.
Par un crime envers Dieu
dont frémit la nature,
Ils demandent au sang une autre nourriture.
Dans leur cité fangeuse, il coule par ruisseaux,
Les cadavres y sont étalés en monceaux.
Ils traînent par les pieds,
des fleurs de la prairie,
L'innocente brebis que leur main a nourrie.
Et sous l'oeil de l'agneau, l'égorgeant sans remords,
Ils savourent ses chairs et vivent de sa mort.
De cruels aliments
incessamment repus
Toute pitié s'efface en leurs coeurs corrompus.
Et leur oeil qu'au forfait le forfait habitue
Aime le sang qui coule et l'innocent qu'on tue.
Ils aiguisent le fer
en flèches, en poignards.
Du métier de tuer, ils ont fait un grand art.
Le meurtre par milliers s'appelle une victoire,
C'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire.